La Belle au bois "dormant"

Publié le par Soeur Emmanuelle

(Blablabla) : commentaires du narrateur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Belle au bois « dormant »

 

 

 

 

 

Il était une fois, dans un royaume lointain, très, très lointain, un roi et une reine ayant nombreux sujets à leur cour. Tous (eurgh eurgh argh, le petit crachat) attendaient l’arrivée d’un enfant.

 

 

 

 

 

Ce cadeau leur fût envoyé (dans ce pays les cigognes lancent les bébés à travers les fenêtres qui sont réceptionnés par un footballeur  professionnel, enfin quand il ne ratait pas son coup !) un beau matin d’été.

 

 

Le roi fier, organisa une grande orgie à cette occasion et invita son petit peuple (en effet, le roi de taille normal, avait pris le royaume des Nains de Gnagnia, communément appelés Nains de Jardin) au palais des désirs.

 

 

Les grandes pompes (ceux qui vous fatiguent dès qu’ils ouvrent la bouche sauf en cas de …) étaient également présentes. Seules restaient les fées Juvamine Juvabien, Mariecou Chetoilà et Jékekchosedecoincé Dansmonq(encore plus petites que les naines) et la méchante Rollesurmabossejetemetsmonpiedaucul qui devaient arriver, bien que cette dernière ne soit pas spécialement conviée.

 

 

 

 

 

L’attente était longue et le roi décida, en amuse-bouche, de commencer la cérémonie par le traditionnel Kama-Sutra, cela, pensait-il, ferait passer le temps plus vite et distrairait la communauté de l’Agneau.

 

 

Les fées arrivèrent alors que le roi et la reine entamaient la position 69 mais n’arrêtèrent pas pour cela.

 

 

Le temps s’écoula, les invités s’impatientaient, non de voir ce spectacle alléchant mais de connaître le sexe de l’enfant (raison pour laquelle la cérémonie était importante ! Imaginez 15 ans plus tard les parents s’ils ne connaissaient pas le sexe de leur enfant !!).

 

 

 

 

 

Donc, quelques…….heures (et oui le roi aimait réellement la reine) plus tard, le blabla commença. On retira le drap qui enveloppait l’enfant, et montra au peuple une jolie petite fille. Les souverains décidèrent de l’appeler Belle, car cela était obligatoire que plus tard, ce serait la plus jolie fille du royaume.

 

 

 

 

 

Les fées s’approchèrent du berceau, et offrirent chacune un don à Belle :

 

 

-         Petite, moi Juvamine Juvabien, t’offre en cadeau la beauté

 

 

-         Mariecou Chetoilà t’offre l’ardeur

 

 

-         Jékekchosedecoincé Dansmonq offre toi sensualité (Une fée charmante mais très limitée, cette J)

 

 

 

 

 

Cette dernière venait à peine de terminer sa phrase que la vilaine Rollesurmabossejetemetsmonpiedaucul arriva enveloppée d’un nuage noir.

 

 

 

 

 

D’un air très solennel, et bien que mauvaise comédienne, elle arriva à extirper un Ouhhh frissonnant de l’assemblée, quand elle prononça son vœu :

 

 

-         Moi, la sorcière nommée Rollesurmabossejetemetsmonpiedaucul, descendante de l’ordre des femmes bafouées et mal …… (On va couper un peu car ses titres nous retiendraient une demi-journée et quand j’y pense, maintenant je sais pourquoi je m’endormais toujours le soir quand on me lisait un conte) t’offre un avenir. Le jour de tes seize ans, tu rentreras dans une pièce et tu verras pour la première fois de ta vie un bois d’homme. Tu t’endormiras et ne

 

 

te réveilleras plus. Pas d’antidote, non non, et je rajouterais même que le pays entier dormira avec toi.

 

 

 

 

 

 

Le roi donna l’ordre aux gardes de l’attraper, la violée ou de la flageller mais elle s’en alla comme elle était venue (avec un petit rire sadique, en plus. Pour l’entendre, il faudra attendre le film).

 

 

 

 

 

 

 

 

 Même sous le choc, la fête ne fût pas interrompue car les souverains se disaient qu’ils avaient encore seize ans afin de trouver une solution.

 

 

Les années défilèrent et Belle grandissait, élevée dans l’amour de son prochain et de ses parents.

 

 

 

 

 

Elle suivaient les astuces de Sex and the City, apprenaient ses leçons de la Sex Academy et ainsi, sans jamais avoir de rapports (ceinture de chasteté oblige), suivait le cours de sa petite vie tranquille.

 

 

Quelques jours avant son seizième anniversaire, le roi donna l’ordre à tous les hommes et enfants mâles, de partir du pays, demandant aux pays voisins d’accueillir ses sujets, afin que la prophétie ne puisse se réaliser, lui retourna quelques temps chez sa mère, à l’opposé du pays.

 

 

 

 

 

(Comment se peut-il que l’histoire continue si tous les hommes du royaume sont partis, me demanderez-vous ? Eh bien, comme dans le vrai conte, lisez la suite, c’est étonnant !! Je suis le narrateur et je n’en reviens pas moi-même)

 

 

 

 

 

Le jour de l’anniversaire de Belle, les hommes étant absents, les femmes de la cour se retrouvèrent pour fêter cela par une partie de Broute-minou et de Catin-Mouillard dans la salle de réception. Belle était novice et n’avait pas envie de participer, donc elle décida de se balader dans le château, à la recherche de pièces dont elle n’avait connaissance encore.

 

 

 

 

 

Très vite, elle se retrouva devant un escalier géant qui menait à une vaste salle, éclairée de bougies dégageant une odeur enivrante. Des bâtonnets d’encens étaient aussi éparpillés à travers la pièce, offrant à Belle un parfum excitant ses sens.

 

 

Très vite, elle remarqua un lit de coussins surplombé d’un miroir géant au fond de la pièce, et s’allongea.

 

 

 

 

 

Emportée par son ivresse, elle défit lentement son corsage et enleva sa robe, se tortillant comme un serpent qui s’enroule autour de sa proie, sa petite culotte glissa sur ses longues jambes.

 

 

 

 

 

 Ses yeux rivés sur le miroir elle aperçut une forme au niveau de son bas-ventre qui ne lui sembla pas familier. Elle s’approcha plus près d’un autre miroir et là, tomba endormie, la vie du château s’en allant peu à peu aussi.

 

 

 

 

 

(Pour faire bref, Belle découvrit qu’elle/qu’il s’appelait en réalité Beau en se regardant dans le miroir. En effet, ses imbéciles de parents n’avaient pas remarqué que ce n’était pas une fille mais un garçon !! Qu’ils sont cons ceux-là, j’vous jure)

 

 

Cinquante ans plus tard, (on va raccourcir l’histoire parce que si je dois vous raconter ce qui s’est passé pendant cent ans, on est mal, avec le roi qui a tiré toutes les femmes des pays voisins … Il vaudrait alors mieux lire ses mémoires : « Moi, Rocco le

 

 

 

 

 

roman-trique ».) alors que le pays était silencieux et qu’enfin les mouches pouvaient péter tranquilles, un jeune chevalier en quête de sensations (Et qui avait entendu parler du château, blablabla…..) arriva sur cette terre « stérile », résolu à lever cette malédiction.

 

 

 

 

 

Seulement, devant le château, il trouva une pleine verdure de godemichés branchés sur Duracell qui lui barraient le passage. Prenant son courage à deux mains (Et oui, c’est le nom qu’il lui avait donné, ça ne s’invente pas, ça !) s’enfonça petit à petit dans ce trou sans fin.

 

 

Il arriva peu après la tombée de la nuit, à la porte du château.

 

 

 

 

 

 

 

 

Devant l’entrée, se trouvait la sorcière qui ricanait :

 

 

-         Ah ah ah, tu n’es pas le héros de l’histoire et je vais t’en donner la preuve. Si tu parviens à me satisfaire totalement avant le petit matin, je te laisse passé et tu auras toute la joie de retrouvé Belle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

-         Je relève donc le défi, sorcière mais avant faisons un peu connaissance autour d’un verre ?

 

 

-         Si tu veux mais le temps t’es compté et je ne suis pas facile à satisfaire !

 

 

 

 

 

Ainsi, le chevalier commença par des questions simples (que n’importe quel crétin vous demande en soirée) et après quelques petits verres de Ouzo (il était grec le garçon) il fit tomber une serviette par terre. Rollesurmabossejetemetsmonpiedaucul ramassa en penchant légèrement son buste vers l’avant, dos au chevalier. Celui-ci la prit par derrière, lui caressant sa bosse doucement et lui mit un grand coup.

 

 

 

 

 

La vilaine en redemanda toute et la nuit et quand le matin se leva, elle dit :

 

 

-         Je suis rassasiée, c’est bon, va donner ailleurs mais promet-moi que tu penseras à moi de temps en temps !

 

 

-         Promis que si la princesse est un thon, sponsorisé par Saupiquet, j’accourai immédiatement chez toi !

 

 

 

 

 

Il entra dans le château, regarda toutes les pièces, fasciné (comme on pourrait croire) par la salle de réception (et non, il était fasciné par les sculptures qui entouraient celle-ci, hihihi je vous ai eu !!)

 

 

 

 

 

Rapidement, il se retrouva face aux escaliers empruntés jadis par Belle.

 

 

Il gravit lentement, lentement, très lentement les 1285 marches ( à ce moment-là, il pensait au fait qu’il allait devoir se tirer une autre gonzesse) et quand enfin il arriva en haut, il décida avant d’entrer, de faire une petite sieste. (le gaillard s’étant dépensé physiquement toute la nuit, je peux comprendre)

 

 

 

 

 

Quelques heures plus tard, il se réveilla, utilisa son pchit pchit à la menthe, et entra. Bien que leur flammes fussent apparentes, les bougies étaient complètement immobiles et de l’encens qui avait fait tournoyé la tête de Belle, 50 ans plus tôt, ne restait que des cendres. Il se tourna vers les coussin, redoutant l’instant où il apercevrait la princesse (il n’avait pas envie de fourniquer avec une pétasse, irascible, pensait-il, que tout le monde avait déjà sauté) et aperçut le corps inanimé.

 

 

 

 

 

En s’approchant, il remarqua son bois rigide et endormi.

 

 

L’étonnement, la joie de ce qu’il compris, lui laissa sortir un grand « YES » de soulagement. Il était gay et sa princesse n’était autre que son prince.

 

 

 

 

 

Comment le réveiller, se demanda-t-il alors. Pensant à toutes ces revues masculines gay dont on lui avait souvent parler dans les douches, et à ce qu’il avait ressenti quand un jour il avait ramassé la savonnette, il se dit qu’il devait faire pareil. Bien sûr, le prince ne pouvait ce pencher en avant, alors il le retourna juste sur les coussins, s’enduit son membres de vaseline et y alla gayement.

 

 

 

 

 

Très vite, il entendit de petits râles, non de mécontentement, mais de plaisir, signe que le prince retrouvait ses esprits et  appréciait le traitement.

 

 

 

 

 

Peu à peu, le pays de Candy se réveilla et la vérité fût connue de tous.

 

 

Le roi organisa à nouveau une méga orgie, et un nom, plus masculin cette fois, fût attribuer au prince. Désormais celui-ci s’appellerait George.

 

 

 

 

 

 

 

 

Quelques année plus tard, George et Nike (c’est le nom du chevalier. Il se prononce Niké) ouvrirent un bar de travestis.

 

 

 

 

 

Bien que ce ne soit pas une femme, George pouvait être irascible et chiant mais ils vécurent tout de même heureux…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

THE END

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Publié dans Contes et légendes

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